Il y eut d’abord une crise sanitaire, qui semble aujourd’hui en voie de se régler, très progressivement. Les Etats européens ont choisi d’y ajouter une crise économique, qui, elle, ne fait que commencer.
Cette crise, ce n’est pas celle du Covid-19, c’est celle du confinement, qui conduit des entreprises à la ruine et permet aux Etats de se présenter en sauveurs en réparant une partie du préjudice, en prétendant accorder des « aides » aux entreprises qu’il a contraintes à la cessation, au moins provisoire, parfois définitive, d’activité.
Aussi modestes soient ces « aides », elles représentent une dépense colossale, dont les recettes seront évidemment en baisse gigantesque, vu les pertes de chiffre d’affaires et de bénéfices des contributeurs habituels.
Aujourd’hui on dépense sans compter. Demain, il faudra bien récupérer auprès des contribuables les déficits que le confinement a engendrés.
Cela se fera sans doute sur quelques années, par un « lissage » des charges. Mais, à n’en pas douter, cela se fera.
Les Etats n’oseront pas charger encore plus la consommation que la crise a déjà fortement diminuée. Ils ne pourront non plus s’en prendre au travail. Ils finiront par se croire obligés de suivre ceux qui, sans cesse, crient qu’il faut « taxer les riches », d’une manière ou d’une autre. Sans tenir compte du fait que le capital est déjà taxé lourdement, sous forme de droits de succession très élevés, de taxes immobilières comme les droits d’enregistrement parmi les plus lourds du monde, d’un précompte mobilier qui a doublé en quelques années … on risque bien d’encore ponctionner l’épargne.
C’est aujourd’hui qu’il faut se préparer pour en amortir au mieux les conséquences.